Tuesday, December 26, 2006

 

Hakim Fi Zanzana : Un documentaire de Gisèle Khoury …

C'est le documentaire réalisé par Gisèle Khoury sur la chaine télévisée Al-Arabiya sur les 11 ans de détention de Samir Geagea

On peut y avoir accès sur le lien suivant :
http://www.forces-libanaises.com/video/
A partir de la il faut chercher les 19 sous-liens relatifs aux épisodes ou chapitres.
(Merci Hilal)

Durant les 5 heures de documentaire, Gisèle ausculte scrupuleusement les petits détails du quotidien de Geagea en prison, et de sa vie privée avec Strida.

Sur fond de musique « Vangelis » et une autre à mis chemin entre « cinéma paradiso » et « Amélie Poulain » on apprend pleins de petits détails passionnants sur lui et sur la vie en général:

Par exemple :
Irrité par l’indifférence des autorités à son sort, Samir se serait forcé un jour à manger du savon.
Oui du savon, car il avait lu du temps ou il étudiait la médecine, dit-il (il voulait être diététicien), que « manger du savon peut provoquer des troubles gastriques »…
Son initiative ne suscita néanmoins pas l’émoi des autorités.

Geagea nous révèle dans le film un de ses points faible :
Il ne peut dormir que dans l’obscurité.
Alors ses bourreaux pour l’empêcher de dormir lui ont infligé, une fois avant sa comparution devant un des tribunaux, la plus ignoble des tortures :
Ils ont laissé la lumière allumée…

Une torture qu’on faisait souvent subir à Samir consistait à ne pas le laisser se laver les mains…

On apprend que Geagea aimait rester contempler les abricots coupés (les tomates aussi). Il les trouvait « très très jolis ».
Et Gisèle, d’enchaîner sur des questions encore plus passionnantes:
« Le lit était-il assez grand pour toi ? » ou encore
« Est-ce que ta prison te manque ? »
Et la meilleure :
« Pourquoi ne fais-tu pas allusion au corps de Strida dans tes lettres » ???

Elle poursuit en comparant ses lettres à celles de Nizar Kabbani…
Elle semble en tout cas renversée en mentionnant les petits cœurs et les petites fleures que Geagea dessinait.

Pour la réussite du documentaire, Geagea et Strida ont accepté de se prêter à une mise en scène qui consistait à les faire jouer leur propre rôle.

On voit Geagea par exemple, en pyjama de prisonnier dans sa cellule avec Gisèle, lui expliquant quelle pose il prenait pour réfléchir…
Quelle pose il prenait pour méditer
Dans quelle pose il dormait
Etc.

Mais le moment phare du film, c’est la reconstitution de la visite de Strida en prison en 1998, apportant à son amoureux la nouvelle de leur victoire aux municipales de Bcharré…

Cette scène ne relève pas du surréalisme mais du metaphysisme. Je la mettrai en post juste après celui-ci, vous jugerez par vous-même

On a été comparer le film à « Downfall » parce qu'il rehabilite et donne un visage humain à un criminel.
Je n’irai pas jusque la.
Gisèle a peut être réussit à laver Geagea de son profil d’indomptable bourreau, milicien et criminel, mais pour en faire…

Un incontestable idiot

Comments:
je persiste a noter que rien de respectable ne peut sortir d'un mec (Samir Kassir) qui a epouser une imbecile pareille. Elle represente tout ce qu'il y a de plus superficielle dans la societe libanaise redoublee d'une note de chauvinisme romantico-mesquine.

En effet, Geagea aurait ete plus respectable que ca (biensur ca se discute!), mais cette pseudo-journaliste (parce que rien dans son travail n'approche le journalisme), a fait un parfait travail publicitaire pour nous creer la 'marque' d'un 'hero' Chretien.
 
c'est toi l'idiot pour etre reste 5 heures devant un documentaire aussi bete.
 
Le film est totalement ABSURDE ...
C'est ce qui est genial

C'est du calibre d'un Monty Python version FL.

Essaye tu verras ...
 
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