Wednesday, June 13, 2007
Paix Israelo Syrienne en vue ?
Message secret d’Olmert à Assad : Israël prêt à payer le prix de la paix.
Sous-titre L’Orient Le Jour du 09/06/07
Olmert prêt à rendre le Golan à la Syrie
Sous-titre Al Akhbar du 09/06/07
Une fois de plus, le Liban retient son souffle face à, ce qui semble être, une « proposition de paix Israelienne ». Une nouvelle. Tout le monde veut y croire. Les Israéliens ont tendu la main, Olmert l’a dit, « il veut rendre le Golan ». Le temps des guerres est révolu, il faut maintenant aller de l’avant et oublier le passé.
Alors mythe ou réalité ? La paix est-elle enfin à nos portes ?
Ou est-ce simplement une campagne d’intoxication semblable à celle menée par Barak contre Arafat en 2000? Ou à celle de Sharon en 2005 …
On se souviendra de tout le tintamarre médiatique autour de « l’offre généreuse» de Barak lors des sommets de Taba et de Camp David en 2000 qui devaient clôturer le processus d’Oslo entamé en 1993:
Pourtant, les propositions de M. Barak ne garantissaient pas les conditions minimales de la création d’un état Palestinien viable et acceptable.
1- Ni il proposait une solution honorable pour la question des réfugiés Palestiniens
2- Ni ne rendait la totalité de la Cisjordanie
3- Ni ne voulait entendre parler de Jérusalem Est comme capitale d’un futur état Palestinien.
Il va de soit qu’Arafat ne pouvait accepter ce diktat.
Mais par une astucieuse manœuvre politico-médiatique, Barak réussit quand même à se poser sur la scène internationale comme « l’homme des concessions » et à écarter Arafat comme partenaire pour la paix
Conclusion ?
Une légitimation tacite de la communauté internationale de la campagne de répression massive que les Israéliens mèneront en retour contre les Palestiniens.
On en garde le souvenir des images d’Arafat enfermé dans son QG (taudis plutôt), sans eau, sans électricité, presque sans nourriture pendant des jours, le massacre de Jenine, les punitions collectives etc…
En 2005 Sharon remet ça.
Il réussit à se faire passer pour « l’homme de la paix ». Il fait avaler à la communauté internationale la pilule du désengagement de Gaza. Une fois de plus la machine médiatique Israélienne aura sa responsabilité dans l’affaire. Le monde sera bombardé par les images des colons Israéliens déchirés, en pleurs, arrachés de leurs maisons par l’armée Israélienne.
Et Monsieur Douste Blazy (ministre des affaires étrangères Françaises) de déclarer, la larme à l’œil, lors d’une visite en Israël :
« Un tabou a été brisé, grâce au courage d'Ariel Sharon».
Ce que les medias oublieront de signaler avec la même rigueur et assiduité, c’est, notamment, la déclaration du conseiller de Sharon, Dov Weisglass lors d’un interview apparu dans le journal Haaretz, le 8 Octobre 2004:
« Ce que nous avons fait vise à geler le processus de négociation. Et, en gelant le processus de négociation, vous empêchez la création d’un Etat palestinien et vous empêchez la discussion sur la question des réfugiés. (...) Le désengagement comporte la bonne dose de formol nécessaire pour qu’il n’y ait pas de processus de négociation avec les Palestiniens. »
7000 colons seront retirés de Gaza. En retour 15 000 seront installés en Cisjordanie en plus des 240 000 déjà présents. Et la guerre reprendra de plus belle, Gaza sera réinvestie etc …
Le même scénario se répète-t-il ?
La proposition d’Olmert est-elle juste une manœuvre politique accompagné de conditions impossibles afin de discréditer la Syrie comme « partenaire pour la paix » et justifier ainsi une attaque?
Un diagnostique ici est à faire.
Olmert est dans une situation critique. Son bilan de premier ministre est désastreux. Il a échoué dans ses guerres contre les guérillas, et du Hezbollah et du Hamas.
Le premier rapport Winograd publié en Mai 2007 sur la gestion de la guerre contre le Hezbollah a soulevé une vague de protestations, autant de son parti Kadima que de la population Israélienne, l’appelant à démissionner.
Jusqu’à présent, il refuse de suivre l’exemple de Dan Halutz, son chef de l’état-major qui a jugé plus sage de renoncer à son poste le 17 Janvier 2007. Il se donne une dernière chance pour sauver sa peau. Son délai ? Le deuxième rapport Winograd qui sera publié à la fin de l’été. D’ici la, s’il n’entreprend rien, il devra démissionner.
Depuis, les hostilités avec le Hamas ont repris. Le 11 Juin le ministre Israélien de la Sécurité intérieure et membre du cabinet de sécurité, Avi Dichter déclare : «[…] Israël liquidera aussi le chef du Hamas en exil à Damas, Khaled Mechaal, à la première occasion».
Zeev Schiff, le chroniqueur militaire de Haaretz, proche des cercles dirigeants de l’armée, publie un article le 8 juin intitulé « An Israeli defeat in Sderot ».
« Même si nous déclarons des dizaines de fois que le Hamas est sous pression et qu’il veut un cessez-le-feu, cela ne supprimera pas le fait que, dans la bataille de Sderot, Israël a été effectivement battu. (...) Israël a vécu à Sderot quelque chose qu’il n’avait jamais vécu depuis la guerre d’indépendance, et peut-être jamais : l’ennemi est arrivé à réduire au silence une ville entière et y a stoppé toute vie normale. »
C’est dans ce contexte qu’Israël propose la paix à la Syrie…
Que va demander Olmert en échange d’une rétrocession du Golan ?
Très probablement, la fermeture des bureaux du Hamas et du Jihad Islamique à Damas, le désarmement du Hezbollah, la rupture des relations avec l’Iran, la création d’une zone démilitarisé du Golan jusqu’à Damas, l’interdiction d’exploiter les fleuves et les cours d’eau Syriens versant dans le lac de Tibériade et le Jourdain (principale source d’approvisionnement en eau d’Israël) etc… Bref tout ce que l’armée Israélienne a échoué de faire jusqu’à present.
La Syrie peut-elle accepter ces conditions qui d’une part, portent atteinte à sa souveraineté de manière flagrante et de l’autre ne dépendent pas toutes de ses prérogatives ?
Ce qui est certain, c’est que Olmert cherche désespérément une sortie honorable. Celle-ci, il ne peut l’avoir que par deux moyens :
Soit par une paix avec la Syrie à condition que celle-ci fasse ce que l’armée Israélienne n’a pas réussit à faire.
Ou alors par une nouvelle guerre, contre la Syrie, justifiée sur le plan international par son refus de la main tendue Israélienne, et sur le plan interne par la nécessité d’ôter le discrédit qui pèse sur son armée.
En Avril 1996, Shimon Peres, premier ministre Israélien, lance une guerre contre le Hezbollah, dans le but d’augmenter sa popularité, quelques semaines avant les élections. Cette guerre sera marquée par le terrible « massacre de Qana », le 18 du mois qui fera 106 morts parmi des civils, réfugiés dans une base de l’UNIFIL.
Espérons simplement que si une nouvelle guerre devait éclatée, elle n’ait pas les mêmes conséquences sur le plan humanitaire.
Sous-titre L’Orient Le Jour du 09/06/07
Olmert prêt à rendre le Golan à la Syrie
Sous-titre Al Akhbar du 09/06/07
Une fois de plus, le Liban retient son souffle face à, ce qui semble être, une « proposition de paix Israelienne ». Une nouvelle. Tout le monde veut y croire. Les Israéliens ont tendu la main, Olmert l’a dit, « il veut rendre le Golan ». Le temps des guerres est révolu, il faut maintenant aller de l’avant et oublier le passé.
Alors mythe ou réalité ? La paix est-elle enfin à nos portes ?
Ou est-ce simplement une campagne d’intoxication semblable à celle menée par Barak contre Arafat en 2000? Ou à celle de Sharon en 2005 …
On se souviendra de tout le tintamarre médiatique autour de « l’offre généreuse» de Barak lors des sommets de Taba et de Camp David en 2000 qui devaient clôturer le processus d’Oslo entamé en 1993:
Pourtant, les propositions de M. Barak ne garantissaient pas les conditions minimales de la création d’un état Palestinien viable et acceptable.
1- Ni il proposait une solution honorable pour la question des réfugiés Palestiniens
2- Ni ne rendait la totalité de la Cisjordanie
3- Ni ne voulait entendre parler de Jérusalem Est comme capitale d’un futur état Palestinien.
Il va de soit qu’Arafat ne pouvait accepter ce diktat.
Mais par une astucieuse manœuvre politico-médiatique, Barak réussit quand même à se poser sur la scène internationale comme « l’homme des concessions » et à écarter Arafat comme partenaire pour la paix
Conclusion ?
Une légitimation tacite de la communauté internationale de la campagne de répression massive que les Israéliens mèneront en retour contre les Palestiniens.
On en garde le souvenir des images d’Arafat enfermé dans son QG (taudis plutôt), sans eau, sans électricité, presque sans nourriture pendant des jours, le massacre de Jenine, les punitions collectives etc…
En 2005 Sharon remet ça.
Il réussit à se faire passer pour « l’homme de la paix ». Il fait avaler à la communauté internationale la pilule du désengagement de Gaza. Une fois de plus la machine médiatique Israélienne aura sa responsabilité dans l’affaire. Le monde sera bombardé par les images des colons Israéliens déchirés, en pleurs, arrachés de leurs maisons par l’armée Israélienne.
Et Monsieur Douste Blazy (ministre des affaires étrangères Françaises) de déclarer, la larme à l’œil, lors d’une visite en Israël :
« Un tabou a été brisé, grâce au courage d'Ariel Sharon».
Ce que les medias oublieront de signaler avec la même rigueur et assiduité, c’est, notamment, la déclaration du conseiller de Sharon, Dov Weisglass lors d’un interview apparu dans le journal Haaretz, le 8 Octobre 2004:
« Ce que nous avons fait vise à geler le processus de négociation. Et, en gelant le processus de négociation, vous empêchez la création d’un Etat palestinien et vous empêchez la discussion sur la question des réfugiés. (...) Le désengagement comporte la bonne dose de formol nécessaire pour qu’il n’y ait pas de processus de négociation avec les Palestiniens. »
7000 colons seront retirés de Gaza. En retour 15 000 seront installés en Cisjordanie en plus des 240 000 déjà présents. Et la guerre reprendra de plus belle, Gaza sera réinvestie etc …
Le même scénario se répète-t-il ?
La proposition d’Olmert est-elle juste une manœuvre politique accompagné de conditions impossibles afin de discréditer la Syrie comme « partenaire pour la paix » et justifier ainsi une attaque?
Un diagnostique ici est à faire.
Olmert est dans une situation critique. Son bilan de premier ministre est désastreux. Il a échoué dans ses guerres contre les guérillas, et du Hezbollah et du Hamas.
Le premier rapport Winograd publié en Mai 2007 sur la gestion de la guerre contre le Hezbollah a soulevé une vague de protestations, autant de son parti Kadima que de la population Israélienne, l’appelant à démissionner.
Jusqu’à présent, il refuse de suivre l’exemple de Dan Halutz, son chef de l’état-major qui a jugé plus sage de renoncer à son poste le 17 Janvier 2007. Il se donne une dernière chance pour sauver sa peau. Son délai ? Le deuxième rapport Winograd qui sera publié à la fin de l’été. D’ici la, s’il n’entreprend rien, il devra démissionner.
Depuis, les hostilités avec le Hamas ont repris. Le 11 Juin le ministre Israélien de la Sécurité intérieure et membre du cabinet de sécurité, Avi Dichter déclare : «[…] Israël liquidera aussi le chef du Hamas en exil à Damas, Khaled Mechaal, à la première occasion».
Zeev Schiff, le chroniqueur militaire de Haaretz, proche des cercles dirigeants de l’armée, publie un article le 8 juin intitulé « An Israeli defeat in Sderot ».
« Même si nous déclarons des dizaines de fois que le Hamas est sous pression et qu’il veut un cessez-le-feu, cela ne supprimera pas le fait que, dans la bataille de Sderot, Israël a été effectivement battu. (...) Israël a vécu à Sderot quelque chose qu’il n’avait jamais vécu depuis la guerre d’indépendance, et peut-être jamais : l’ennemi est arrivé à réduire au silence une ville entière et y a stoppé toute vie normale. »
C’est dans ce contexte qu’Israël propose la paix à la Syrie…
Que va demander Olmert en échange d’une rétrocession du Golan ?
Très probablement, la fermeture des bureaux du Hamas et du Jihad Islamique à Damas, le désarmement du Hezbollah, la rupture des relations avec l’Iran, la création d’une zone démilitarisé du Golan jusqu’à Damas, l’interdiction d’exploiter les fleuves et les cours d’eau Syriens versant dans le lac de Tibériade et le Jourdain (principale source d’approvisionnement en eau d’Israël) etc… Bref tout ce que l’armée Israélienne a échoué de faire jusqu’à present.
La Syrie peut-elle accepter ces conditions qui d’une part, portent atteinte à sa souveraineté de manière flagrante et de l’autre ne dépendent pas toutes de ses prérogatives ?
Ce qui est certain, c’est que Olmert cherche désespérément une sortie honorable. Celle-ci, il ne peut l’avoir que par deux moyens :
Soit par une paix avec la Syrie à condition que celle-ci fasse ce que l’armée Israélienne n’a pas réussit à faire.
Ou alors par une nouvelle guerre, contre la Syrie, justifiée sur le plan international par son refus de la main tendue Israélienne, et sur le plan interne par la nécessité d’ôter le discrédit qui pèse sur son armée.
En Avril 1996, Shimon Peres, premier ministre Israélien, lance une guerre contre le Hezbollah, dans le but d’augmenter sa popularité, quelques semaines avant les élections. Cette guerre sera marquée par le terrible « massacre de Qana », le 18 du mois qui fera 106 morts parmi des civils, réfugiés dans une base de l’UNIFIL.
Espérons simplement que si une nouvelle guerre devait éclatée, elle n’ait pas les mêmes conséquences sur le plan humanitaire.
Comments:
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Je doute que les israéliens veulent ou préparent la paix avec la Syrie. Je crois qu’il faut lire le dicton « qui veut la paix, prépare la guerre » à l’envers « qui veut la guerre, prépare la paix »
. Leur paix est un stratagème comme d’habitude. Israël est aujourd’hui gouverné par des fanatiques et enragés, ce qu’ils veulent c’est l’intimidation militaire et la stratégie dissuasive disent-ils. Mais c’est l’occasion pour ceux qui ne connaissent pas assez le régime de Bachar Al-Assad de connaître l’homme, le régime, et les intentions, surtout quand il doit se laisser prendre en photo tout en souriant avec des criminels de guerre israéliens comme l’a fait Arafat. La paix disent-ils, la paix !!!!!!!
. Leur paix est un stratagème comme d’habitude. Israël est aujourd’hui gouverné par des fanatiques et enragés, ce qu’ils veulent c’est l’intimidation militaire et la stratégie dissuasive disent-ils. Mais c’est l’occasion pour ceux qui ne connaissent pas assez le régime de Bachar Al-Assad de connaître l’homme, le régime, et les intentions, surtout quand il doit se laisser prendre en photo tout en souriant avec des criminels de guerre israéliens comme l’a fait Arafat. La paix disent-ils, la paix !!!!!!!
Je viens juste de lire cet entretien de Thierry Meyssan avec le journal égyptien Al-Ahram: « L’attaque du Liban n’était qu’une étape du remodelage du Moyen-Orient par les États-Unis ». Terrifiant ! Quelques extraits significatifs :
« En janvier 2004, le président George W. Bush a doublé le budget de la NED avec mission de prendre le contrôle de toutes les organisations politiques et syndicales dans le monde arabe. Pour ce faire, la NED a créé de nombreuses ONG et a gracieusement offert son aide aux ONG déjà existantes dans le monde arabe. C’est un système extrêmement pernicieux. Ces gens se présentent toujours d’une manière sympathique et ne demandent rien en échange de leur aide. Mais ils parviennent vite à imposer des formations et des problématiques. De la sorte, ils dévient l’énergie des militants qu’ils redoutent vers des sujets secondaires, et ils propulsent sur le devant la scène les personnes qui leur sont favorables en leur donnant des moyens d’action considérables. (…)Le projet de division du Liban en trois zones n’est pas nouveau. Déjà Ben Gourion avait prévu d’annexer le Sud, et de créer deux mini-États confessionnels maronite et druze. Mais les États-Unis ont décidé d’aller beaucoup plus loin. Ils veulent réduire en miettes tous les États de la région pour qu’aucun n’ait plus les moyens de leur résister. (…) Les cartes que je publie représentent la réflexion actuelle de l’état-major interarmes des États-Unis. Elles ont été publiées par le colonel Peters dans l’Armed Forces Journal. Elles ne sont pas définitives, mais elles sont discutées depuis assez longtemps pour être presque abouties. C’est ce que l’on appelle pudiquement le « remodelage du Grand Moyen-Orient ». Concrètement cela passe par une phase de guerre civile généralisée.
Il est donc vital de s’opposer à tout ce qui divise le monde arabo-musulman, qui l’affaiblit et le soumet à l’hégémonie états-unienne. Le glissement de l’opposition chiites/sunnites du domaine théologique à celui de la politique est particulièrement dangereux. Ceux qui y participent portent une lourde responsabilité. Face à la machine de guerre de Washington et de Tel-Aviv, il y a un devoir d’unité pour résister. (…) Al-Ahram : Pensez-vous que les États-Unis parviendront à réaliser leurs plans ? Thierry Meyssan : La victoire de la Résistance libanaise marque un coup d’arrêt définitif de l’expansion états-unienne dans cette région. Jusqu’à présent le choix était entre l’impasse militaire face à la plus grande armée du monde et le feuilleton diplomatique sans fin. Désormais, il existe une troisième option : la résistance populaire peut être victorieuse. Cependant, la machine de guerre US est trop lourde pour se remettre en question. Elle poursuivra sur sa lancée dévastatrice, sans espoir de réussite, jusqu’à son essoufflement définitif.» Lire la suite : http://www.voltairenet.org/article149091.html
« En janvier 2004, le président George W. Bush a doublé le budget de la NED avec mission de prendre le contrôle de toutes les organisations politiques et syndicales dans le monde arabe. Pour ce faire, la NED a créé de nombreuses ONG et a gracieusement offert son aide aux ONG déjà existantes dans le monde arabe. C’est un système extrêmement pernicieux. Ces gens se présentent toujours d’une manière sympathique et ne demandent rien en échange de leur aide. Mais ils parviennent vite à imposer des formations et des problématiques. De la sorte, ils dévient l’énergie des militants qu’ils redoutent vers des sujets secondaires, et ils propulsent sur le devant la scène les personnes qui leur sont favorables en leur donnant des moyens d’action considérables. (…)Le projet de division du Liban en trois zones n’est pas nouveau. Déjà Ben Gourion avait prévu d’annexer le Sud, et de créer deux mini-États confessionnels maronite et druze. Mais les États-Unis ont décidé d’aller beaucoup plus loin. Ils veulent réduire en miettes tous les États de la région pour qu’aucun n’ait plus les moyens de leur résister. (…) Les cartes que je publie représentent la réflexion actuelle de l’état-major interarmes des États-Unis. Elles ont été publiées par le colonel Peters dans l’Armed Forces Journal. Elles ne sont pas définitives, mais elles sont discutées depuis assez longtemps pour être presque abouties. C’est ce que l’on appelle pudiquement le « remodelage du Grand Moyen-Orient ». Concrètement cela passe par une phase de guerre civile généralisée.
Il est donc vital de s’opposer à tout ce qui divise le monde arabo-musulman, qui l’affaiblit et le soumet à l’hégémonie états-unienne. Le glissement de l’opposition chiites/sunnites du domaine théologique à celui de la politique est particulièrement dangereux. Ceux qui y participent portent une lourde responsabilité. Face à la machine de guerre de Washington et de Tel-Aviv, il y a un devoir d’unité pour résister. (…) Al-Ahram : Pensez-vous que les États-Unis parviendront à réaliser leurs plans ? Thierry Meyssan : La victoire de la Résistance libanaise marque un coup d’arrêt définitif de l’expansion états-unienne dans cette région. Jusqu’à présent le choix était entre l’impasse militaire face à la plus grande armée du monde et le feuilleton diplomatique sans fin. Désormais, il existe une troisième option : la résistance populaire peut être victorieuse. Cependant, la machine de guerre US est trop lourde pour se remettre en question. Elle poursuivra sur sa lancée dévastatrice, sans espoir de réussite, jusqu’à son essoufflement définitif.» Lire la suite : http://www.voltairenet.org/article149091.html
Les hauteurs du Golan on étés annexes officiellement par l’état Hébreu en 1981.
Avant son occupation par les Israéliens en 1967, le Golan était habité par quelque 140.000 citoyens Syriens. Aujourd’hui leur nombre est réduit à quelque 20.000 dont la majorité de confession Druze affichent une sympathie certaine pour l’occupant.
En outre, un nombre estimé à plus de 20.000 colons israéliens y ont élu domicile depuis, et ont établi des fermes et des kibboutz, ainsi que des entreprises agro alimentaires modèles.
Israël ne peut en aucune circonstance envisager la restitution du Golan à la Syrie vu l’importance de ses ressources forestières et hydrauliques, ainsi que pour son emplacement stratégique vital.
Jusqu’aux environs de 2000, le marché Syro-Israélo-Américain était le suivant : La Syrie accepte et ne revendique plus la perte du Golan, la mainmise sur le Liban lui étant offerte en guise de dédommagement, avec la couverture Internationale.
Cet accord à cessé d’exister aujourd’hui, d’où le chaos actuel que nous vivons au Liban et dans la région.
Je crains que le temps n’arrive où le renouvellement de cet accord ne redevienne de nouveau envisageable par les grandes puissances, bien sûr avec certaines modifications exigées par les nouvelles circonstances, mais l’essentiel demeurerait.
Je sais d’ores et déjà qu’Israël n’y est pas hostile.
Ibrahim.
Avant son occupation par les Israéliens en 1967, le Golan était habité par quelque 140.000 citoyens Syriens. Aujourd’hui leur nombre est réduit à quelque 20.000 dont la majorité de confession Druze affichent une sympathie certaine pour l’occupant.
En outre, un nombre estimé à plus de 20.000 colons israéliens y ont élu domicile depuis, et ont établi des fermes et des kibboutz, ainsi que des entreprises agro alimentaires modèles.
Israël ne peut en aucune circonstance envisager la restitution du Golan à la Syrie vu l’importance de ses ressources forestières et hydrauliques, ainsi que pour son emplacement stratégique vital.
Jusqu’aux environs de 2000, le marché Syro-Israélo-Américain était le suivant : La Syrie accepte et ne revendique plus la perte du Golan, la mainmise sur le Liban lui étant offerte en guise de dédommagement, avec la couverture Internationale.
Cet accord à cessé d’exister aujourd’hui, d’où le chaos actuel que nous vivons au Liban et dans la région.
Je crains que le temps n’arrive où le renouvellement de cet accord ne redevienne de nouveau envisageable par les grandes puissances, bien sûr avec certaines modifications exigées par les nouvelles circonstances, mais l’essentiel demeurerait.
Je sais d’ores et déjà qu’Israël n’y est pas hostile.
Ibrahim.
N'importe quoi
Israel cherche simplement à assurer les conditions minimales de sa sécurité. Celles ci passent par l'affaiblissement des etats et organisations qui lui nient le droit à l'existence comme le Hamas, le Hezbollah et l'Iran.
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Israel cherche simplement à assurer les conditions minimales de sa sécurité. Celles ci passent par l'affaiblissement des etats et organisations qui lui nient le droit à l'existence comme le Hamas, le Hezbollah et l'Iran.
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