Thursday, September 28, 2006
Pourquoi Khaddam a-t-il retourné sa veste?
J'ai finalement lu hier l'interview que Khaddam a reservé à Al-Arabiya le 3 Janvier 2006. Voila ce qu'on y trouve:
- Khaddam a quitté le regime parce que la situation etait bloquée ...
Il incarnait selon lui la branche reformatice qui avait compris que les temps, depuis la fin de l'ère Soviétiques, avaient changés.
Il voulait des "éléctions libres et démocratiques", (qu'est-ce qu'il attendait depuis 1970 qu'il était un des hommes fort du pouvoir?)
Il voulait libéraliser l'économie et suivre l'exemple de Chine (c'est surtout l'exemple de son ancien gourou Hariri qu'il voulait suivre et profiter des privatisations pour s'en mettre plein les poches).
Il voulait surtout surtout "trouver une solution à la corruption" ... (Une etude approfondie sur l'origine de ses bons rapports avec M. Hariri et sa fortune nous eclairerait surement sur la bonne foi de cette dernière ambition).
Et finalement il voulait améliorer les rapports avec l'Europe et SURTOUT la France (monsieur Khaddam est aujourd'hui exilé à Paris ...
Mais ... La bande à Bachar qui dirige le pays comme si c'était sa propriété privée lui a mit des batons dans les roues...
- Dans une deuxième partie, il nous explique que les grands responsables de la détérioration des relations entre la Syrie et M. Hariri, c'est les services de sécurité Libanais et M. le président Lahoud.
En 1998 par exemple lors de l'arrivée de Lahoud à la presidence du Liban, Hafez el Assad avait demandé à ce que ce soit Hariri qui garde le poste de premier ministre.
M. Lahoud s'est donc arrangé pour mettre des batons dans les roues de Hariri, le poussé à demissionner pour enfin mettre la Syrie devant le fait accompli et nommer Selim el Hoss.
Beaucoup se sont demandés pourquoi Bachar el Assad a opté pour la prorogation du mandat de Lahoud au risque de s'attirer des ennuis alors qu'il aurait pu nommer Jean Obeid, qui lui est aussi proche ?
Selon Khaddam c'est la faute à Jamil el Sayyed et Lahoud qui ont fait avaler à Bachar que Obeid se reunissait en privé avec l'ambassadeur des Etats-Unis et qu'ils complotaient contre la Syrie ...
- A la fin, Khaddam a été questionné sur le passé de la politique Syrienne au Liban ...
La guerre contre Aoun en 1990, s'est faite sous la pression de la mencae de demission de Hraoui. Il aurait forcer la main des Syriens alors que Khaddam insiste "Nous cherchions des moyens pacifiques".
Au sjet de l'emprisonnement de Geagea, il ne sait rien ... La Syrie ne s'en ait pas melée ...
Geagea raconte quelques mois plus tard dans un interview avec "Politique International" une entrevue que Bahia Hariri et Siniora lui aurait raconté.
Hariri s'est rendu chez Khaddam au milieu des années 1990 pour plaider la cause de Geagea et le faire sortir de prison. Ce dernier lui aurait répondu:
"Je vais te donner un conseil en tant qu'ami pas en tant que vice-président Syrien. Tu n'as pas interet a mentionner ce sujet"
Pour fininr l'interview avec Al Arabiya, il deplore l'assasinat de René Moawad qui incarnait la modération au Liban ...
- Khaddam a quitté le regime parce que la situation etait bloquée ...
Il incarnait selon lui la branche reformatice qui avait compris que les temps, depuis la fin de l'ère Soviétiques, avaient changés.
Il voulait des "éléctions libres et démocratiques", (qu'est-ce qu'il attendait depuis 1970 qu'il était un des hommes fort du pouvoir?)
Il voulait libéraliser l'économie et suivre l'exemple de Chine (c'est surtout l'exemple de son ancien gourou Hariri qu'il voulait suivre et profiter des privatisations pour s'en mettre plein les poches).
Il voulait surtout surtout "trouver une solution à la corruption" ... (Une etude approfondie sur l'origine de ses bons rapports avec M. Hariri et sa fortune nous eclairerait surement sur la bonne foi de cette dernière ambition).
Et finalement il voulait améliorer les rapports avec l'Europe et SURTOUT la France (monsieur Khaddam est aujourd'hui exilé à Paris ...
Mais ... La bande à Bachar qui dirige le pays comme si c'était sa propriété privée lui a mit des batons dans les roues...
- Dans une deuxième partie, il nous explique que les grands responsables de la détérioration des relations entre la Syrie et M. Hariri, c'est les services de sécurité Libanais et M. le président Lahoud.
En 1998 par exemple lors de l'arrivée de Lahoud à la presidence du Liban, Hafez el Assad avait demandé à ce que ce soit Hariri qui garde le poste de premier ministre.
M. Lahoud s'est donc arrangé pour mettre des batons dans les roues de Hariri, le poussé à demissionner pour enfin mettre la Syrie devant le fait accompli et nommer Selim el Hoss.
Beaucoup se sont demandés pourquoi Bachar el Assad a opté pour la prorogation du mandat de Lahoud au risque de s'attirer des ennuis alors qu'il aurait pu nommer Jean Obeid, qui lui est aussi proche ?
Selon Khaddam c'est la faute à Jamil el Sayyed et Lahoud qui ont fait avaler à Bachar que Obeid se reunissait en privé avec l'ambassadeur des Etats-Unis et qu'ils complotaient contre la Syrie ...
- A la fin, Khaddam a été questionné sur le passé de la politique Syrienne au Liban ...
La guerre contre Aoun en 1990, s'est faite sous la pression de la mencae de demission de Hraoui. Il aurait forcer la main des Syriens alors que Khaddam insiste "Nous cherchions des moyens pacifiques".
Au sjet de l'emprisonnement de Geagea, il ne sait rien ... La Syrie ne s'en ait pas melée ...
Geagea raconte quelques mois plus tard dans un interview avec "Politique International" une entrevue que Bahia Hariri et Siniora lui aurait raconté.
Hariri s'est rendu chez Khaddam au milieu des années 1990 pour plaider la cause de Geagea et le faire sortir de prison. Ce dernier lui aurait répondu:
"Je vais te donner un conseil en tant qu'ami pas en tant que vice-président Syrien. Tu n'as pas interet a mentionner ce sujet"
Pour fininr l'interview avec Al Arabiya, il deplore l'assasinat de René Moawad qui incarnait la modération au Liban ...
Saturday, September 23, 2006
"The chief education officer of the IDF, Ilan Harari, told a conference of senior IDF officers that he believes Israel lost the war - making Harari the first senior officer to state openly what other officers have been saying privately".
Voila pour tous ceux qui encore et encore refusent de reconnaitre la victoire du Hezbollah.
Ce passage est tiré de l'article de Amos Harel du Haartez:
http://www.haaretz.com/hasen/spages/766154.html
La moralité est qu'on n'évalue pas une victoire en fonction du montant des destruction qu'on a subit mais plutot à la capacité de contrecarrer les ambitions de notre adversaire ou ennemi.
Voila pour tous ceux qui encore et encore refusent de reconnaitre la victoire du Hezbollah.
Ce passage est tiré de l'article de Amos Harel du Haartez:
http://www.haaretz.com/hasen/spages/766154.html
La moralité est qu'on n'évalue pas une victoire en fonction du montant des destruction qu'on a subit mais plutot à la capacité de contrecarrer les ambitions de notre adversaire ou ennemi.
Tuesday, September 19, 2006
D'après le Palestinian Center of Human Rights (PCHR) 228 Palestiniens (militants inclus) ont été tués depuis le debut de l'Opération Israélienne "Summer Rains" à Gaza le 25 Juin 2006.
37 d'entre eux avaient moins de 18 ans.
37 d'entre eux avaient moins de 18 ans.
Saturday, September 09, 2006
Siniora ... Honnete ou malhonnete?
Un grand malin le Siniora...
Tout le monde semble d'accord pour dire que c'est un "vrai homme d'état" honnête, intègre et intelligent.
Intelligent, certes. Mais honnête et intègre??
Tout le monde semble avoir occulté son passé comme ministre des finances pour M. Rafic Hariri??
Je rappel un evenement cité dans le livre de Najah Wakim "Al-Ayadi Al Soud" (les mains noires).
Existait à Amchit une des plus grandes usine de fer dans le Moyen-Orient. Elle faisait vivre 1500 famnilles.
Ce qui protegeait cette production, c'etait les barrières douanières sur le fer en provenance de l'etranger.
En 1996, M.Siniora et M. Barsoumian (ministre) se mettent à importer a leur frais et SANS BARRIERES DOUANIERES du fer d'Ukraine et à le revendre.
Le bilan?
L'usine qui faisait vivre 1500 familles, à la fin de l'annee ne faisait plus vivre que 300...
MERCI M. SINIORA!!!
Tout le monde semble d'accord pour dire que c'est un "vrai homme d'état" honnête, intègre et intelligent.
Intelligent, certes. Mais honnête et intègre??
Tout le monde semble avoir occulté son passé comme ministre des finances pour M. Rafic Hariri??
Je rappel un evenement cité dans le livre de Najah Wakim "Al-Ayadi Al Soud" (les mains noires).
Existait à Amchit une des plus grandes usine de fer dans le Moyen-Orient. Elle faisait vivre 1500 famnilles.
Ce qui protegeait cette production, c'etait les barrières douanières sur le fer en provenance de l'etranger.
En 1996, M.Siniora et M. Barsoumian (ministre) se mettent à importer a leur frais et SANS BARRIERES DOUANIERES du fer d'Ukraine et à le revendre.
Le bilan?
L'usine qui faisait vivre 1500 familles, à la fin de l'annee ne faisait plus vivre que 300...
MERCI M. SINIORA!!!
Friday, September 08, 2006
Quelques données:
175 000 missiles se sont abattus sur le Liban durant la guerre.
Aujourd'hui 225 000 déplacés habitent chez des parents ou des amis et 700 sont toujours dans des écoles ou universités en attendant qu'on leur trouve une solution.
175 000 missiles se sont abattus sur le Liban durant la guerre.
Aujourd'hui 225 000 déplacés habitent chez des parents ou des amis et 700 sont toujours dans des écoles ou universités en attendant qu'on leur trouve une solution.
Quelques données:
175 000 missiles se sont abattus sur le Liban durant la guerre.
Aujourd'hui 225 000 déplacés habitent chez des parents ou des amis et 700 sont toujours dans des écoles ou universités en attendant qu'on leur trouve une solution.
175 000 missiles se sont abattus sur le Liban durant la guerre.
Aujourd'hui 225 000 déplacés habitent chez des parents ou des amis et 700 sont toujours dans des écoles ou universités en attendant qu'on leur trouve une solution.
Tuesday, September 05, 2006
Bombes à fragmentation
Dans sa guerre contre les « barbares » du Hezbollah, Israël a su faire preuve de beaucoup de civilité.
La branche de l’ONU qui s’occupe de la lutte contre les mines a établit que des « bombes a fragmentations ont été lances par Israël dans 359 zones » soit l’équivalent de 100 000 mines.
Pour ceux qui l’ignorent, les bombes à fragmentation sont des bombes, qui sont larguées par des roquettes, des obus ou des avions, et qui s'ouvrent avant l'impact pour disperser de nombreuses petites mines sur des surfaces étendues. Très souvent les victimes de ces bombes sont des enfants qui les prennent pour des jouets.
"Ce qui est choquant et je dirais, pour moi complètement immoral, est que 90% des frappes de bombes à fragmentation se sont produites dans les dernières 72 heures du conflit, quand nous savions qu’il y aurait une résolution" a déclaré Le secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des affaires humanitaires, Jan Egeland.
La convention de Genève relative à la protection des personnes civils en temps de guerre interdit l’utilisation de ce genre d’armes.
Depuis la fin du conflit le 14 août, 13 civils en sont morts et 59 blessés.
Dans sa guerre contre les « barbares » du Hezbollah, Israël a su faire preuve de beaucoup de civilité.
La branche de l’ONU qui s’occupe de la lutte contre les mines a établit que des « bombes a fragmentations ont été lances par Israël dans 359 zones » soit l’équivalent de 100 000 mines.
Pour ceux qui l’ignorent, les bombes à fragmentation sont des bombes, qui sont larguées par des roquettes, des obus ou des avions, et qui s'ouvrent avant l'impact pour disperser de nombreuses petites mines sur des surfaces étendues. Très souvent les victimes de ces bombes sont des enfants qui les prennent pour des jouets.
"Ce qui est choquant et je dirais, pour moi complètement immoral, est que 90% des frappes de bombes à fragmentation se sont produites dans les dernières 72 heures du conflit, quand nous savions qu’il y aurait une résolution" a déclaré Le secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des affaires humanitaires, Jan Egeland.
La convention de Genève relative à la protection des personnes civils en temps de guerre interdit l’utilisation de ce genre d’armes.
Depuis la fin du conflit le 14 août, 13 civils en sont morts et 59 blessés.