Wednesday, June 27, 2007
L’auteur Iranien Salman Rushdie a été, il y a quelques jours, anobli du titre de chevalier par la reine d’Angleterre. Salman Rushdie, on le sait tous, est l’auteur de l’ouvrage les « Versets Sataniques » qui lui a valut une Fatwa appelant à sa mise à mort par le regime Iranien.
Cette attitude provocante des regimes Occidentaux à l’egard des musulmans n’est pas nouvelle. Il n’y a pas si longtemps, l’affaire des « caricatures du prophète » provoquait un tollé général dans le monde Musulman.
« Œil pour œil, dent pour dent ». Touchez à ce qu’on a de plus sacré et on fera de meme. C’est suivant cette logique, et bien sur avec le soucis de s’attribuer le statut de porte parole des populations du monde musulman, que Ahmadinejad organise en retour un colloque sur la « Shoah » , qui provoque un tollé en Occident.
Que va improviser cette fois-ci le president Iranien ?
Sachant que le colloque sur la Shoah n’a pas necessairement aidé à ameliorer l’image du regime en Occident (qui en a pourtant et malheureusement cruellement besoin), esperont que cette fois-ci il ne decerne un titre à une personnalité du calibre de Roger Garaudy.
Cette attitude provocante des regimes Occidentaux à l’egard des musulmans n’est pas nouvelle. Il n’y a pas si longtemps, l’affaire des « caricatures du prophète » provoquait un tollé général dans le monde Musulman.
« Œil pour œil, dent pour dent ». Touchez à ce qu’on a de plus sacré et on fera de meme. C’est suivant cette logique, et bien sur avec le soucis de s’attribuer le statut de porte parole des populations du monde musulman, que Ahmadinejad organise en retour un colloque sur la « Shoah » , qui provoque un tollé en Occident.
Que va improviser cette fois-ci le president Iranien ?
Sachant que le colloque sur la Shoah n’a pas necessairement aidé à ameliorer l’image du regime en Occident (qui en a pourtant et malheureusement cruellement besoin), esperont que cette fois-ci il ne decerne un titre à une personnalité du calibre de Roger Garaudy.
Friday, June 22, 2007
Wednesday, June 13, 2007
Paix Israelo Syrienne en vue ?
Message secret d’Olmert à Assad : Israël prêt à payer le prix de la paix.
Sous-titre L’Orient Le Jour du 09/06/07
Olmert prêt à rendre le Golan à la Syrie
Sous-titre Al Akhbar du 09/06/07
Une fois de plus, le Liban retient son souffle face à, ce qui semble être, une « proposition de paix Israelienne ». Une nouvelle. Tout le monde veut y croire. Les Israéliens ont tendu la main, Olmert l’a dit, « il veut rendre le Golan ». Le temps des guerres est révolu, il faut maintenant aller de l’avant et oublier le passé.
Alors mythe ou réalité ? La paix est-elle enfin à nos portes ?
Ou est-ce simplement une campagne d’intoxication semblable à celle menée par Barak contre Arafat en 2000? Ou à celle de Sharon en 2005 …
On se souviendra de tout le tintamarre médiatique autour de « l’offre généreuse» de Barak lors des sommets de Taba et de Camp David en 2000 qui devaient clôturer le processus d’Oslo entamé en 1993:
Pourtant, les propositions de M. Barak ne garantissaient pas les conditions minimales de la création d’un état Palestinien viable et acceptable.
1- Ni il proposait une solution honorable pour la question des réfugiés Palestiniens
2- Ni ne rendait la totalité de la Cisjordanie
3- Ni ne voulait entendre parler de Jérusalem Est comme capitale d’un futur état Palestinien.
Il va de soit qu’Arafat ne pouvait accepter ce diktat.
Mais par une astucieuse manœuvre politico-médiatique, Barak réussit quand même à se poser sur la scène internationale comme « l’homme des concessions » et à écarter Arafat comme partenaire pour la paix
Conclusion ?
Une légitimation tacite de la communauté internationale de la campagne de répression massive que les Israéliens mèneront en retour contre les Palestiniens.
On en garde le souvenir des images d’Arafat enfermé dans son QG (taudis plutôt), sans eau, sans électricité, presque sans nourriture pendant des jours, le massacre de Jenine, les punitions collectives etc…
En 2005 Sharon remet ça.
Il réussit à se faire passer pour « l’homme de la paix ». Il fait avaler à la communauté internationale la pilule du désengagement de Gaza. Une fois de plus la machine médiatique Israélienne aura sa responsabilité dans l’affaire. Le monde sera bombardé par les images des colons Israéliens déchirés, en pleurs, arrachés de leurs maisons par l’armée Israélienne.
Et Monsieur Douste Blazy (ministre des affaires étrangères Françaises) de déclarer, la larme à l’œil, lors d’une visite en Israël :
« Un tabou a été brisé, grâce au courage d'Ariel Sharon».
Ce que les medias oublieront de signaler avec la même rigueur et assiduité, c’est, notamment, la déclaration du conseiller de Sharon, Dov Weisglass lors d’un interview apparu dans le journal Haaretz, le 8 Octobre 2004:
« Ce que nous avons fait vise à geler le processus de négociation. Et, en gelant le processus de négociation, vous empêchez la création d’un Etat palestinien et vous empêchez la discussion sur la question des réfugiés. (...) Le désengagement comporte la bonne dose de formol nécessaire pour qu’il n’y ait pas de processus de négociation avec les Palestiniens. »
7000 colons seront retirés de Gaza. En retour 15 000 seront installés en Cisjordanie en plus des 240 000 déjà présents. Et la guerre reprendra de plus belle, Gaza sera réinvestie etc …
Le même scénario se répète-t-il ?
La proposition d’Olmert est-elle juste une manœuvre politique accompagné de conditions impossibles afin de discréditer la Syrie comme « partenaire pour la paix » et justifier ainsi une attaque?
Un diagnostique ici est à faire.
Olmert est dans une situation critique. Son bilan de premier ministre est désastreux. Il a échoué dans ses guerres contre les guérillas, et du Hezbollah et du Hamas.
Le premier rapport Winograd publié en Mai 2007 sur la gestion de la guerre contre le Hezbollah a soulevé une vague de protestations, autant de son parti Kadima que de la population Israélienne, l’appelant à démissionner.
Jusqu’à présent, il refuse de suivre l’exemple de Dan Halutz, son chef de l’état-major qui a jugé plus sage de renoncer à son poste le 17 Janvier 2007. Il se donne une dernière chance pour sauver sa peau. Son délai ? Le deuxième rapport Winograd qui sera publié à la fin de l’été. D’ici la, s’il n’entreprend rien, il devra démissionner.
Depuis, les hostilités avec le Hamas ont repris. Le 11 Juin le ministre Israélien de la Sécurité intérieure et membre du cabinet de sécurité, Avi Dichter déclare : «[…] Israël liquidera aussi le chef du Hamas en exil à Damas, Khaled Mechaal, à la première occasion».
Zeev Schiff, le chroniqueur militaire de Haaretz, proche des cercles dirigeants de l’armée, publie un article le 8 juin intitulé « An Israeli defeat in Sderot ».
« Même si nous déclarons des dizaines de fois que le Hamas est sous pression et qu’il veut un cessez-le-feu, cela ne supprimera pas le fait que, dans la bataille de Sderot, Israël a été effectivement battu. (...) Israël a vécu à Sderot quelque chose qu’il n’avait jamais vécu depuis la guerre d’indépendance, et peut-être jamais : l’ennemi est arrivé à réduire au silence une ville entière et y a stoppé toute vie normale. »
C’est dans ce contexte qu’Israël propose la paix à la Syrie…
Que va demander Olmert en échange d’une rétrocession du Golan ?
Très probablement, la fermeture des bureaux du Hamas et du Jihad Islamique à Damas, le désarmement du Hezbollah, la rupture des relations avec l’Iran, la création d’une zone démilitarisé du Golan jusqu’à Damas, l’interdiction d’exploiter les fleuves et les cours d’eau Syriens versant dans le lac de Tibériade et le Jourdain (principale source d’approvisionnement en eau d’Israël) etc… Bref tout ce que l’armée Israélienne a échoué de faire jusqu’à present.
La Syrie peut-elle accepter ces conditions qui d’une part, portent atteinte à sa souveraineté de manière flagrante et de l’autre ne dépendent pas toutes de ses prérogatives ?
Ce qui est certain, c’est que Olmert cherche désespérément une sortie honorable. Celle-ci, il ne peut l’avoir que par deux moyens :
Soit par une paix avec la Syrie à condition que celle-ci fasse ce que l’armée Israélienne n’a pas réussit à faire.
Ou alors par une nouvelle guerre, contre la Syrie, justifiée sur le plan international par son refus de la main tendue Israélienne, et sur le plan interne par la nécessité d’ôter le discrédit qui pèse sur son armée.
En Avril 1996, Shimon Peres, premier ministre Israélien, lance une guerre contre le Hezbollah, dans le but d’augmenter sa popularité, quelques semaines avant les élections. Cette guerre sera marquée par le terrible « massacre de Qana », le 18 du mois qui fera 106 morts parmi des civils, réfugiés dans une base de l’UNIFIL.
Espérons simplement que si une nouvelle guerre devait éclatée, elle n’ait pas les mêmes conséquences sur le plan humanitaire.
Sous-titre L’Orient Le Jour du 09/06/07
Olmert prêt à rendre le Golan à la Syrie
Sous-titre Al Akhbar du 09/06/07
Une fois de plus, le Liban retient son souffle face à, ce qui semble être, une « proposition de paix Israelienne ». Une nouvelle. Tout le monde veut y croire. Les Israéliens ont tendu la main, Olmert l’a dit, « il veut rendre le Golan ». Le temps des guerres est révolu, il faut maintenant aller de l’avant et oublier le passé.
Alors mythe ou réalité ? La paix est-elle enfin à nos portes ?
Ou est-ce simplement une campagne d’intoxication semblable à celle menée par Barak contre Arafat en 2000? Ou à celle de Sharon en 2005 …
On se souviendra de tout le tintamarre médiatique autour de « l’offre généreuse» de Barak lors des sommets de Taba et de Camp David en 2000 qui devaient clôturer le processus d’Oslo entamé en 1993:
Pourtant, les propositions de M. Barak ne garantissaient pas les conditions minimales de la création d’un état Palestinien viable et acceptable.
1- Ni il proposait une solution honorable pour la question des réfugiés Palestiniens
2- Ni ne rendait la totalité de la Cisjordanie
3- Ni ne voulait entendre parler de Jérusalem Est comme capitale d’un futur état Palestinien.
Il va de soit qu’Arafat ne pouvait accepter ce diktat.
Mais par une astucieuse manœuvre politico-médiatique, Barak réussit quand même à se poser sur la scène internationale comme « l’homme des concessions » et à écarter Arafat comme partenaire pour la paix
Conclusion ?
Une légitimation tacite de la communauté internationale de la campagne de répression massive que les Israéliens mèneront en retour contre les Palestiniens.
On en garde le souvenir des images d’Arafat enfermé dans son QG (taudis plutôt), sans eau, sans électricité, presque sans nourriture pendant des jours, le massacre de Jenine, les punitions collectives etc…
En 2005 Sharon remet ça.
Il réussit à se faire passer pour « l’homme de la paix ». Il fait avaler à la communauté internationale la pilule du désengagement de Gaza. Une fois de plus la machine médiatique Israélienne aura sa responsabilité dans l’affaire. Le monde sera bombardé par les images des colons Israéliens déchirés, en pleurs, arrachés de leurs maisons par l’armée Israélienne.
Et Monsieur Douste Blazy (ministre des affaires étrangères Françaises) de déclarer, la larme à l’œil, lors d’une visite en Israël :
« Un tabou a été brisé, grâce au courage d'Ariel Sharon».
Ce que les medias oublieront de signaler avec la même rigueur et assiduité, c’est, notamment, la déclaration du conseiller de Sharon, Dov Weisglass lors d’un interview apparu dans le journal Haaretz, le 8 Octobre 2004:
« Ce que nous avons fait vise à geler le processus de négociation. Et, en gelant le processus de négociation, vous empêchez la création d’un Etat palestinien et vous empêchez la discussion sur la question des réfugiés. (...) Le désengagement comporte la bonne dose de formol nécessaire pour qu’il n’y ait pas de processus de négociation avec les Palestiniens. »
7000 colons seront retirés de Gaza. En retour 15 000 seront installés en Cisjordanie en plus des 240 000 déjà présents. Et la guerre reprendra de plus belle, Gaza sera réinvestie etc …
Le même scénario se répète-t-il ?
La proposition d’Olmert est-elle juste une manœuvre politique accompagné de conditions impossibles afin de discréditer la Syrie comme « partenaire pour la paix » et justifier ainsi une attaque?
Un diagnostique ici est à faire.
Olmert est dans une situation critique. Son bilan de premier ministre est désastreux. Il a échoué dans ses guerres contre les guérillas, et du Hezbollah et du Hamas.
Le premier rapport Winograd publié en Mai 2007 sur la gestion de la guerre contre le Hezbollah a soulevé une vague de protestations, autant de son parti Kadima que de la population Israélienne, l’appelant à démissionner.
Jusqu’à présent, il refuse de suivre l’exemple de Dan Halutz, son chef de l’état-major qui a jugé plus sage de renoncer à son poste le 17 Janvier 2007. Il se donne une dernière chance pour sauver sa peau. Son délai ? Le deuxième rapport Winograd qui sera publié à la fin de l’été. D’ici la, s’il n’entreprend rien, il devra démissionner.
Depuis, les hostilités avec le Hamas ont repris. Le 11 Juin le ministre Israélien de la Sécurité intérieure et membre du cabinet de sécurité, Avi Dichter déclare : «[…] Israël liquidera aussi le chef du Hamas en exil à Damas, Khaled Mechaal, à la première occasion».
Zeev Schiff, le chroniqueur militaire de Haaretz, proche des cercles dirigeants de l’armée, publie un article le 8 juin intitulé « An Israeli defeat in Sderot ».
« Même si nous déclarons des dizaines de fois que le Hamas est sous pression et qu’il veut un cessez-le-feu, cela ne supprimera pas le fait que, dans la bataille de Sderot, Israël a été effectivement battu. (...) Israël a vécu à Sderot quelque chose qu’il n’avait jamais vécu depuis la guerre d’indépendance, et peut-être jamais : l’ennemi est arrivé à réduire au silence une ville entière et y a stoppé toute vie normale. »
C’est dans ce contexte qu’Israël propose la paix à la Syrie…
Que va demander Olmert en échange d’une rétrocession du Golan ?
Très probablement, la fermeture des bureaux du Hamas et du Jihad Islamique à Damas, le désarmement du Hezbollah, la rupture des relations avec l’Iran, la création d’une zone démilitarisé du Golan jusqu’à Damas, l’interdiction d’exploiter les fleuves et les cours d’eau Syriens versant dans le lac de Tibériade et le Jourdain (principale source d’approvisionnement en eau d’Israël) etc… Bref tout ce que l’armée Israélienne a échoué de faire jusqu’à present.
La Syrie peut-elle accepter ces conditions qui d’une part, portent atteinte à sa souveraineté de manière flagrante et de l’autre ne dépendent pas toutes de ses prérogatives ?
Ce qui est certain, c’est que Olmert cherche désespérément une sortie honorable. Celle-ci, il ne peut l’avoir que par deux moyens :
Soit par une paix avec la Syrie à condition que celle-ci fasse ce que l’armée Israélienne n’a pas réussit à faire.
Ou alors par une nouvelle guerre, contre la Syrie, justifiée sur le plan international par son refus de la main tendue Israélienne, et sur le plan interne par la nécessité d’ôter le discrédit qui pèse sur son armée.
En Avril 1996, Shimon Peres, premier ministre Israélien, lance une guerre contre le Hezbollah, dans le but d’augmenter sa popularité, quelques semaines avant les élections. Cette guerre sera marquée par le terrible « massacre de Qana », le 18 du mois qui fera 106 morts parmi des civils, réfugiés dans une base de l’UNIFIL.
Espérons simplement que si une nouvelle guerre devait éclatée, elle n’ait pas les mêmes conséquences sur le plan humanitaire.
Monday, June 11, 2007
Quelques bonnes raisons pour s’inquiéter du traitement militaire de la question de « Fatah al Islam ».
La bêtise grégaire avec laquelle les Libanais se sont groupés autour de l’armée Libanaise en cautionnant son action « d’éradication du terrorisme de Fatah al Islam» subventionnée par les USA me laisse sceptique.
Je doute tout simplement que l’approche militaire soit vraiment une solution
1- Avant tout il est bon de prendre conscience que le problème n’est pas « Fath al Islam » en soi, mais bien la multitude de groupuscules islamistes fondamentalistes qui ont émergé ou qui ont réussis à s’implanter dans les camps Palestiniens du Liban (Ousbat al Ansar, Jund al Sham, Ansar Allah, Al Haraka al Islamiya al Mujahida etc…).
2- Le traitement militaire du problème lié à ce groupuscule, ouvrira les portes au traitement militaire des problèmes qui vont inévitablement émerger des autres groupuscules.
Cette idée est renforcée par l’intensité du matraquage médiatique sur le renforcement du prestige de l’armée « Haybat al jaysh » en cas de « victoire ».
Le bilan de l’armée en matière de répression des Libanais et de Palestiniens est suffisamment dense (avant 1990) pour qu’elle doive tirer de la gloire de ces derniers évènements. Je persiste à penser que seule une résistance efficace de l’armée face à Israël devrait jouer en faveur de sa « hayba ».
3- Les méthodes- pour le moins que l’on puisse dire- américaines, de règlement du « terrorisme » avec tous les « dommages collatéraux » que cela implique n’ont jusqu’à présent eu que des conséquences catastrophiques. Il suffit d’observer les résultats en Irak, en Afghanistan, en Palestine etc…
Pour ceux qui persistent à penser que l’armée Libanaise se comporte avec plus de délicatesse et de précision, j’invite à lire les témoignages de civils Palestiniens du camp de Nahr el Bared, les premiers jours des affrontements sur les liens suivants (merci Loubnan ya loubnan):
http://palestine-4us.blogspot.com/2007/05/naher-al-bared-camp.html
" Naher al bared " is a Palestinian refugee camp in the north of Lebanon, this camp is subjected to violent bombing from the Lebanese army in an attempt to vanish the a terrorist movement called " Fateh al Islam" which is Al- Qaieda ally in the region.
i just call my friend in the camp " Naher al bared", an he told me the Lebanese army is bombing the camp randomly, many houses fall down on their owners, they bombed clinics, and some houses for " Fateh al Islam".
Ahmad, a friend of mine, living in the camp, told me that they don't have water now, nor bread, nor hospitals. They are starting to feel hungry, they can't take the injuries outside the camp nor the dead, mostly civilians.
There are no reasons to bomb all of the camp, and we should not. The attacks on the Lebanese army happened
yesterday outside the camp, and they discovered those terrorists inside a house in Tripoli.
The Palestinians inside the camp offered the Lebanese government help to cooperate with them to fight this terrorist movement but the government rejected the offer.
So what is the reason for these bombings The camp is facing a disaster if they don't stop bombing NOW!!
http://fr.news.yahoo.com/22052007/5/liban-des-milliers-de-civils-fuient-le-camp-de-nahr.html
L'exode a commencé au camp de Nahr el-Bared. A la faveur d'une trêve, des milliers de réfugiés palestiniens fuyaient mardi soir ce camp, dans le nord du Liban, en agitant des drapeaux blancs et en faisant le récit de maisons détruites et de corps jonchant les rues après trois jours de combats entre les forces libanaises et les militants du groupe radical Fatah al-Islam.
Un départ massif de résidants a débuté après la tombée de la nuit, vers 21h heure locale, à l'occasion d'une accalmie dans les violents affrontements qui opposent depuis dimanche troupes libanaises et militants retranchés dans ce camp de réfugiés palestiniens situé aux portes de Tripoli (nord), ont constaté des journalistes de l'Associated Press présents sur place.
Des responsables humanitaires de l'ONU, présents dans un camp de réfugiés voisin, s'attendaient à voir arriver au cours de la nuit quelque 10.000 réfugiés palestiniens en provenance du camp de Nahr el-Bared. Cet autre camp est situé au sud de Tripoli, à quelques kilomètres de celui de Nahr el-Bared.
Profitant du calme, des milliers d'habitants -hommes, femmes et enfants- s'échappaient par la porte ouest du camp de Nahr el-Bared à pied, en voiture, en camionnette ou en minibus. Beaucoup agitaient des serviettes blanches ou des sacs en plastique blancs, en passant devant les troupes libanaises qui encerclaient le camp.
"L'odeur des cadavres est partout. Il n'y a pas de nourriture, pas d'eau, pas d'électricité et ils nous tiraient dessus", a raconté Dania Mahmoud Kassem, une étudiante de 21 ans vivant dans ce camp situé dans la banlieue nord du port de Tripoli.
Un autre réfugié, Ibrahim Issa Dawoud, a raconté que lui, sa femme et leurs six enfants âgés de trois à 13 ans s'étaient cachés dans une mosquée pendant trois jours en se nourrissant de chips. "Même le cimetière a été bombardé et les squelettes ont été exhumés", a dit cet homme de 42 ans. "Nous pensons que c'était notre dernière chance (de partir) parce qu'ils vont raser le camp."
Depuis le début des combats, 29 soldats libanais et au moins 20 militants du groupe radical Fatah al-Islam ont été tués, mais le nombre de victimes civiles reste inconnu parce que les organisations humanitaires n'ont pas été autorisées à entrer dans le camp. Les réfugiés en fuite faisaient état d'un grand nombre de victimes civiles.
"Il y a eu un massacre. J'en ai été témoin. Dans une seule pièce, il y avait 10 morts. Six obus sont tombés sur nous, les corps étaient réduits en morceaux", a crié un habitant en colère alors qu'il quittait le camp avec d'autres réfugiés lors d'une trêve de courte durée dans l'après-midi.
Mais, cette précédente trêve a été vite rompue, et un convoi d'aide humanitaire de l'ONU a été touché par des tirs de l'armée libanaise lors de la reprise des combats en fin d'après-midi, alors qu'il tentait d'entrer dans le camp pour distribuer de l'aide.
L'armée libanaise semble déterminée à "en finir" avec les extrémistes du Fatah al-Islam retranchés dans ce camp de réfugiés palestiniens. Elle a été autorisée par le gouvernement à intensifier ses opérations.
Le seul résultat certain de l’adoption de ces méthodes c’est le renforcement de l’hostilité de tous les Palestiniens des camps à l’armée et au gouvernement Libanais. En cherchant à abattre Fatah al Islam ils sont en train de renforcer le terreau sur lequel cette catégorie de milice recrute. D’après l’agence de presse Reuters, 31 civils ont déjà été tués …
4- O combien de fois j’ai entendu reproché au Hezbollah d’avoir détruit la source de revenu principale du Liban en ruinant la saison touristique de 2006. L’été 2007 n’a pas encore débuté. Je suis impatient de voir les records qu’on atteindra en septembre.
5- Bizarre ces Américains qui ne lèvent pas le petit doigt quand l’armée Libanaise se fait bombardée par l’aviation Israélienne mais qui se jettent à son secours quand elle bombarde les camps Palestiniens.
Je doute tout simplement que l’approche militaire soit vraiment une solution
1- Avant tout il est bon de prendre conscience que le problème n’est pas « Fath al Islam » en soi, mais bien la multitude de groupuscules islamistes fondamentalistes qui ont émergé ou qui ont réussis à s’implanter dans les camps Palestiniens du Liban (Ousbat al Ansar, Jund al Sham, Ansar Allah, Al Haraka al Islamiya al Mujahida etc…).
2- Le traitement militaire du problème lié à ce groupuscule, ouvrira les portes au traitement militaire des problèmes qui vont inévitablement émerger des autres groupuscules.
Cette idée est renforcée par l’intensité du matraquage médiatique sur le renforcement du prestige de l’armée « Haybat al jaysh » en cas de « victoire ».
Le bilan de l’armée en matière de répression des Libanais et de Palestiniens est suffisamment dense (avant 1990) pour qu’elle doive tirer de la gloire de ces derniers évènements. Je persiste à penser que seule une résistance efficace de l’armée face à Israël devrait jouer en faveur de sa « hayba ».
3- Les méthodes- pour le moins que l’on puisse dire- américaines, de règlement du « terrorisme » avec tous les « dommages collatéraux » que cela implique n’ont jusqu’à présent eu que des conséquences catastrophiques. Il suffit d’observer les résultats en Irak, en Afghanistan, en Palestine etc…
Pour ceux qui persistent à penser que l’armée Libanaise se comporte avec plus de délicatesse et de précision, j’invite à lire les témoignages de civils Palestiniens du camp de Nahr el Bared, les premiers jours des affrontements sur les liens suivants (merci Loubnan ya loubnan):
http://palestine-4us.blogspot.com/2007/05/naher-al-bared-camp.html
" Naher al bared " is a Palestinian refugee camp in the north of Lebanon, this camp is subjected to violent bombing from the Lebanese army in an attempt to vanish the a terrorist movement called " Fateh al Islam" which is Al- Qaieda ally in the region.
i just call my friend in the camp " Naher al bared", an he told me the Lebanese army is bombing the camp randomly, many houses fall down on their owners, they bombed clinics, and some houses for " Fateh al Islam".
Ahmad, a friend of mine, living in the camp, told me that they don't have water now, nor bread, nor hospitals. They are starting to feel hungry, they can't take the injuries outside the camp nor the dead, mostly civilians.
There are no reasons to bomb all of the camp, and we should not. The attacks on the Lebanese army happened
yesterday outside the camp, and they discovered those terrorists inside a house in Tripoli.
The Palestinians inside the camp offered the Lebanese government help to cooperate with them to fight this terrorist movement but the government rejected the offer.
So what is the reason for these bombings The camp is facing a disaster if they don't stop bombing NOW!!
http://fr.news.yahoo.com/22052007/5/liban-des-milliers-de-civils-fuient-le-camp-de-nahr.html
L'exode a commencé au camp de Nahr el-Bared. A la faveur d'une trêve, des milliers de réfugiés palestiniens fuyaient mardi soir ce camp, dans le nord du Liban, en agitant des drapeaux blancs et en faisant le récit de maisons détruites et de corps jonchant les rues après trois jours de combats entre les forces libanaises et les militants du groupe radical Fatah al-Islam.
Un départ massif de résidants a débuté après la tombée de la nuit, vers 21h heure locale, à l'occasion d'une accalmie dans les violents affrontements qui opposent depuis dimanche troupes libanaises et militants retranchés dans ce camp de réfugiés palestiniens situé aux portes de Tripoli (nord), ont constaté des journalistes de l'Associated Press présents sur place.
Des responsables humanitaires de l'ONU, présents dans un camp de réfugiés voisin, s'attendaient à voir arriver au cours de la nuit quelque 10.000 réfugiés palestiniens en provenance du camp de Nahr el-Bared. Cet autre camp est situé au sud de Tripoli, à quelques kilomètres de celui de Nahr el-Bared.
Profitant du calme, des milliers d'habitants -hommes, femmes et enfants- s'échappaient par la porte ouest du camp de Nahr el-Bared à pied, en voiture, en camionnette ou en minibus. Beaucoup agitaient des serviettes blanches ou des sacs en plastique blancs, en passant devant les troupes libanaises qui encerclaient le camp.
"L'odeur des cadavres est partout. Il n'y a pas de nourriture, pas d'eau, pas d'électricité et ils nous tiraient dessus", a raconté Dania Mahmoud Kassem, une étudiante de 21 ans vivant dans ce camp situé dans la banlieue nord du port de Tripoli.
Un autre réfugié, Ibrahim Issa Dawoud, a raconté que lui, sa femme et leurs six enfants âgés de trois à 13 ans s'étaient cachés dans une mosquée pendant trois jours en se nourrissant de chips. "Même le cimetière a été bombardé et les squelettes ont été exhumés", a dit cet homme de 42 ans. "Nous pensons que c'était notre dernière chance (de partir) parce qu'ils vont raser le camp."
Depuis le début des combats, 29 soldats libanais et au moins 20 militants du groupe radical Fatah al-Islam ont été tués, mais le nombre de victimes civiles reste inconnu parce que les organisations humanitaires n'ont pas été autorisées à entrer dans le camp. Les réfugiés en fuite faisaient état d'un grand nombre de victimes civiles.
"Il y a eu un massacre. J'en ai été témoin. Dans une seule pièce, il y avait 10 morts. Six obus sont tombés sur nous, les corps étaient réduits en morceaux", a crié un habitant en colère alors qu'il quittait le camp avec d'autres réfugiés lors d'une trêve de courte durée dans l'après-midi.
Mais, cette précédente trêve a été vite rompue, et un convoi d'aide humanitaire de l'ONU a été touché par des tirs de l'armée libanaise lors de la reprise des combats en fin d'après-midi, alors qu'il tentait d'entrer dans le camp pour distribuer de l'aide.
L'armée libanaise semble déterminée à "en finir" avec les extrémistes du Fatah al-Islam retranchés dans ce camp de réfugiés palestiniens. Elle a été autorisée par le gouvernement à intensifier ses opérations.
Le seul résultat certain de l’adoption de ces méthodes c’est le renforcement de l’hostilité de tous les Palestiniens des camps à l’armée et au gouvernement Libanais. En cherchant à abattre Fatah al Islam ils sont en train de renforcer le terreau sur lequel cette catégorie de milice recrute. D’après l’agence de presse Reuters, 31 civils ont déjà été tués …
4- O combien de fois j’ai entendu reproché au Hezbollah d’avoir détruit la source de revenu principale du Liban en ruinant la saison touristique de 2006. L’été 2007 n’a pas encore débuté. Je suis impatient de voir les records qu’on atteindra en septembre.
5- Bizarre ces Américains qui ne lèvent pas le petit doigt quand l’armée Libanaise se fait bombardée par l’aviation Israélienne mais qui se jettent à son secours quand elle bombarde les camps Palestiniens.
Tuesday, June 05, 2007
Saad Hariri a appelé hier le president George Bush pour le remercier d'avoir fait voter le tribunal sur l'assassinat de son père.
Quel degré de mepris doit avoir George Bush pour Saad Hariri?
Il doit se dire
"l'été passé j'ai aidé les Israeliens à raser son pays, j'ai niqué leur seule source de revenus (la saison touristique) j'encourage son armée à s'exploser contre une guerilla de fous furieux qu'on était en train de financer, j'utilise la mort de son père pour faire pression sur les Syriens ... et lui me remercie".
Quel degré de mepris doit avoir George Bush pour Saad Hariri?
Il doit se dire
"l'été passé j'ai aidé les Israeliens à raser son pays, j'ai niqué leur seule source de revenus (la saison touristique) j'encourage son armée à s'exploser contre une guerilla de fous furieux qu'on était en train de financer, j'utilise la mort de son père pour faire pression sur les Syriens ... et lui me remercie".